PAVILLON FRANÇAIS EXPOSITION UNIVERSELLE SHANGHAI—

























2007–2008. Projet non réalisé. L’identité visuelle développée pour le pavillon de la France à l’Exposition universelle de Shanghai 2010 permet de saisir le propos de l’exposition et son intention émotionnelle. A travers l’évocation des cinq sens il s’agissait de questionner la ville de demain. Une microstructure alliant signes chinois et atmosphère pointilliste, déclinable et adaptable, identifiait les différentes séquences du parcours de l’exposition comme le pavillon lui-même. La scénographie s’articulait autour de plusieurs séquences étroitement liées à l’architecture développée par Jacques Ferrier et le jardin vertical conçu par l’agence TER.
Le parcours scénographie proposé : A la verticale, les bras du jardin accueillent le visiteur dans une forêt sonore apaisante. Un travelator le conduit à la cime du jardin vers l’espace d’exposition « la ville sensuelle » dans une atmosphère intime et une ambiance onirique. Sur le seuil le visiteur est placé au coeur de l’univers franco-chinois, où ces deux cultures millénaires en regard, dessinent un seul et même chemin. A l’approche de l’espace du goût, le dispositif cède la place à l’image cinématographique qui s’étend sur toute la hauteur de la paroi gauche, alors qu’à droite se découvre le rideau graphique qui laisse apparaître par endroits le jardin à la verticale. L’espace du goût, par une valse de carrousels extraordinaires et d’aliments, évoque la ville en fête. Le visiteur s’engage ensuite dans l’espace de l’odorat où la ville raffinée est célébrée. Dans la séquence de l’ouïe des éclats sonores et des fragments d’ambiance illustrent la musicalité des villes. Puis dans un univers blanc scintillant la variété des matériaux et des textures évoquent la peau des villes. Après l’ivresse des foules, le visiteur pénètre un dernier espace d’une quiétude absolue, espace de contemplation et de repos. Ici trônent six tableaux provenant du Musée d’Orsay, tableaux de maîtres impressionnistes évoquant par le langage l’identité du Pavillon France-Chine, et par le contenu chacun des sens traversés durant tout le parcours. Le tourbillon de l’exposition s’achève ainsi, par l’ivresse procurée par un monument de quiétude.
D’un commun accord avec le commanditaire, après un important différend sur le contenu et la forme, nous avons décidé de ne pas poursuivre ce projet.
Le parcours scénographie proposé : A la verticale, les bras du jardin accueillent le visiteur dans une forêt sonore apaisante. Un travelator le conduit à la cime du jardin vers l’espace d’exposition « la ville sensuelle » dans une atmosphère intime et une ambiance onirique. Sur le seuil le visiteur est placé au coeur de l’univers franco-chinois, où ces deux cultures millénaires en regard, dessinent un seul et même chemin. A l’approche de l’espace du goût, le dispositif cède la place à l’image cinématographique qui s’étend sur toute la hauteur de la paroi gauche, alors qu’à droite se découvre le rideau graphique qui laisse apparaître par endroits le jardin à la verticale. L’espace du goût, par une valse de carrousels extraordinaires et d’aliments, évoque la ville en fête. Le visiteur s’engage ensuite dans l’espace de l’odorat où la ville raffinée est célébrée. Dans la séquence de l’ouïe des éclats sonores et des fragments d’ambiance illustrent la musicalité des villes. Puis dans un univers blanc scintillant la variété des matériaux et des textures évoquent la peau des villes. Après l’ivresse des foules, le visiteur pénètre un dernier espace d’une quiétude absolue, espace de contemplation et de repos. Ici trônent six tableaux provenant du Musée d’Orsay, tableaux de maîtres impressionnistes évoquant par le langage l’identité du Pavillon France-Chine, et par le contenu chacun des sens traversés durant tout le parcours. Le tourbillon de l’exposition s’achève ainsi, par l’ivresse procurée par un monument de quiétude.
D’un commun accord avec le commanditaire, après un important différend sur le contenu et la forme, nous avons décidé de ne pas poursuivre ce projet.