INTÉGRAL RUEDI BAUR PARIS

2007. La signalétique proposée est à la fois fonctionnelle et efficace, mais donne également à voir et est suffisamment attractive et variée pour éviter une sensation de monotonie et de répétition auprès des utilisateurs. L’image participe du langage identifiant des lieux et renforce simultanément les dispositifs d’orientation en permettant la distinction d’espaces similaires. Grâce à l’image, on peut alors nommer les lieux. Cette seconde fonction ne vient que compléter ce que l’architecture elle-même offre comme repères. L’usage de la photographie s’est imposé dans ce projet au regard du rapport que celle-ci entretient avec la question de l’archivage visuel d’un temps donné. L’artiste Laurent Malone a mis à disposition ses archives photographiques. Chacun des clichés fut numéroté, légendé et rangé dans un cadre, clairement séparé de l’information écrite. Une mise en scène spécifique permet d’identifier les deux fonctions de l’édifice : une seule image verticale marque le secteur de la bibliothèque, les séries celui des archives. La constante entre les deux systèmes visuels s’établi donc par le design des supports, leurs formats, l’utilisation systèmatique de cadres métal­liques, la gamme de couleurs et les polices de caractères utilisées.