2004–2005. L’identité visuelle s’inspire du style déconstructiviste du bâtiment conçu par Frank O. Gehry et de l’univers cinématographique avec la présence de l’écran de projection. La signature n’est pas une forme constante mais un principe de superposition de surfaces lumineuses sur un typogramme institutionnel « La Cinémathèque Française ». Ces écrans de lumière peuvent se détacher de la signature, devenir cadre iconographique et s’étendre jusqu’à dépasser l’espace de la page. Ce système d’identification est utilisé sur l’ensemble des outils de communication comme sur et dans le bâtiment. Une intervention forte fut nécessaire pour à la fois identifier la Cinémathèque française et amener le visiteur vers l’entrée principale côté parc. Ainsi sur les vitrines des façades la chronophotographie gigantifiée de « l’homme qui marche » de Etienne-Jules Marey accompagne le visiteur vers l’entrée. La nuit l’intervention graphique est renforcée par un jeu de projections lumineuses sur les façades. Dès l’entrée le visiteur est plongé dans une atmosphère cinématographique grâce à une animation projetée dans le hall. Celle-ci rempli à la fois une fonction d’information puisqu’elle présente le sommaire des composantes permanentes et temporaires du lieu, et de signalétique en dirigeant les visiteurs vers les différents espaces. Chaque composante est ensuite identifiée par un pochoir à même le mur auquel se superposent des projections rectangulaires en perspectives.
plus d’images du projet Police de caractères—
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