
















1995–1998. L’objectif consistait à inciter le public à visiter non seulement le célèbre château de Chambord, mais aussi le parc muré qui l’environne, comprenant une riche faune de grands gibiers, et classé « chasse présidentielle ». Les deux tiers de ce site étaient interdits d’accès : le public devait pouvoir se promener dans les zones autorisées sans buter constamment sur ces zones interdites. Avec la paysagiste Jacqueline Osty, un travail d’orientation naturelle a été mis en place : la création de chicanes pour casser des perspectives, de fossés et d’espaces reboisés d’un côté, d’ouvertures dans la forêt de l’autre, ont permis de limiter l’intervention signalétique réelle. La signalétique, très présente aux entrées du domaine, devient plus discrète au-delà de cette limite. Ce marquage fort à la frontière du territoire sur les différentes routes départementales qui traversent le site, permet d’indiquer le comportement général à suivre tant que l’on se trouve dans ce périmètre. Il permet à l’automobiliste de percevoir le caractère exceptionnel du site et également de supprimer la quasi-totalité des panneaux d’interdiction et de circulation qui polluaient visuellement le parc jusqu’alors.
plus d’images du projet Police de caractères—
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