























Les Dunes, Société générale, le nouveau technopole symbole de la transformation numérique.
Comment éviter la forêt de panneaux qui généralement affectent un tel lieu ? Comment renforcer la générosité et la sensibilité des espaces ? Ces questions nous ont conduit à proposer, en complément de la signalisation, une aide à l’orientation naturelle. Cette approche limite la présence visuelle des informations fonctionnelles qui sont remplacées par des interventions contribuant à différencier des espaces, à en relier d’autres, à rendre plus intelligible l’ensemble des cheminements. Nous avons proposé de distinguer les différents secteurs grâce à la calligraphie en passant d’une langue et d’une culture calligraphique à une autre. Une ligne horizontale se déroule sur l’ensemble des supports architecturaux faisant le tour de l’étage, passant d’un texte poétique en chinois, à un en arabe, en hindi... Le fléchage directionnel vient se greffer à cet ensemble pour renforcer les profondeurs. Les inscriptions sur des supports transparents, les ombres, comme les visions en miroir renforcent cet aspect tridimensionnel. Ces poèmes horizontaux viennent croiser de longs textes qui eux sont composés dans des caractères latins et peints à la main directement sur les murs. Ils indiquent les montés d’ascenseurs, débutent aux sommets des bâtiments pour descendre d’étage en étage jusqu’au niveau de la rue intérieure. Certains travailleront en suivant Fernando Pessoa, d’autres passeront devant Daniel Defoe ou Georges Sand. L’expressivité poétique se trouve en contraste avec des supports de signalétique fonctionnelle extrêmement sobres et discrets. Enfin pour les parkings, nous avons repris le souhait du commanditaire : travailler avec des graffeurs. Le graffiti est devenu élément de notre parti-pris visuel et nous avons invité chaque artiste a développé une installation sur les piliers, murs et places de parking visant à distinguer visuellement chaque rangée, facilitant le repère visuel. La signalétique, discrètement, accompagne ces installations.
Comment éviter la forêt de panneaux qui généralement affectent un tel lieu ? Comment renforcer la générosité et la sensibilité des espaces ? Ces questions nous ont conduit à proposer, en complément de la signalisation, une aide à l’orientation naturelle. Cette approche limite la présence visuelle des informations fonctionnelles qui sont remplacées par des interventions contribuant à différencier des espaces, à en relier d’autres, à rendre plus intelligible l’ensemble des cheminements. Nous avons proposé de distinguer les différents secteurs grâce à la calligraphie en passant d’une langue et d’une culture calligraphique à une autre. Une ligne horizontale se déroule sur l’ensemble des supports architecturaux faisant le tour de l’étage, passant d’un texte poétique en chinois, à un en arabe, en hindi... Le fléchage directionnel vient se greffer à cet ensemble pour renforcer les profondeurs. Les inscriptions sur des supports transparents, les ombres, comme les visions en miroir renforcent cet aspect tridimensionnel. Ces poèmes horizontaux viennent croiser de longs textes qui eux sont composés dans des caractères latins et peints à la main directement sur les murs. Ils indiquent les montés d’ascenseurs, débutent aux sommets des bâtiments pour descendre d’étage en étage jusqu’au niveau de la rue intérieure. Certains travailleront en suivant Fernando Pessoa, d’autres passeront devant Daniel Defoe ou Georges Sand. L’expressivité poétique se trouve en contraste avec des supports de signalétique fonctionnelle extrêmement sobres et discrets. Enfin pour les parkings, nous avons repris le souhait du commanditaire : travailler avec des graffeurs. Le graffiti est devenu élément de notre parti-pris visuel et nous avons invité chaque artiste a développé une installation sur les piliers, murs et places de parking visant à distinguer visuellement chaque rangée, facilitant le repère visuel. La signalétique, discrètement, accompagne ces installations.