

1999–2003. Plutôt qu’une proposition globale basée sur la simple répétition et l’uniformisation des éléments signalétiques, le projet s’élabore par touches successives, à partir des notions d’identité et de différence, du constat que la richesse d’une ville provient aussi de ses contrastes. Il s’agissait de créer un langage visuel permettant de reconnaître l’entité lyonnaise sans gommer pour autant les spécificités de chaque quartier ou de chaque besoin. Une large famille de mobiliers a été créée. Elle constitue la constante fonctionnelle, au côté d’un système de pictogrammes et de typographies. Au contraire, les traitements graphiques des fonds de panneaux et leur matérialité dépassent les simples questions d’orientation pour apporter une lecture plus sensible de la ville. Trois vocabulaires spécifiques ont été développés : sites touristiques (étude appliquée au Vieux-Lyon et aux Pentes de la Croix-Rousse), espaces verts (étude appliquée aux Parc des Hauteurs, Parc de Gerland et Parc de la Tête d’Or) et espaces de développement économique (étude appliquée au boulevard scientifique Lyon-Gerland, au quartier de la Part-Dieu et aux zones industrielles de l’agglomération).